A propos de nous

Notre maison de la Baie de Cook vous accueille dans un cadre authentique et chaleureux.

Origine de Notre maison de la Baie de Cook

Taatamata TAPOTOFARERANI en 1914 par Lucien Gauthier. Princesse de Moorea

Nous avons hérité de la terre où est érigée « Notre maison de la baie de Cook » de notre mère Monique FOGEL (1944 – 2004). Elle l’a elle-même héritée de son père Max, Tanoa FOGEL (1921 – 1950) qui l’a lui-même héritée de sa mère Taumataura dite « Taatamata » TAPOTOFARERANI, Princesse de Moorea.

Monique, Jane, Tipari FOGEL Paopao - Moorea
Max, Tanoa FOGEL, enfant dans les bras de son père Michael FOGEL

Histoire d'un lieu emblématique

« Notre maison de la baie de Cook » est un lieu chargé d’histoire.

Ce lieu appartenait à Taumataura « Taatamata » TAPOTOFARERANI, mon arrière-grand-mère, muse du célèbre poète anglais Rupert BROOKE (1887-1915), qui a écrit pour elle des poèmes, dont Tiare Tahiti.

Rupert Brooke en 1913 par Sherril Schell

Taatamata, surnommée Mamua par Rupert, est la femme indigène qui a soigné Brooke à Tahiti, avec qui il a eu une histoire d'amour pendant son séjour de trois mois (début fin janvier 1914)

Au début de 1915, il reçut sa lettre du 14 mai dans laquelle elle écrivait: "Chérie tu sais que je pense toujours à toi cette fois où tu m'as quitté, je suis désolée depuis longtemps. Nous avons du bon temps quand tu étais ici Je me souviens toujours de toi oublie me all readly oh! mon cher bien aime je t'aimerai toujours ... je me rappelle toujours votre petite figure étroite et la petite bouche que me baise bien tu m'a perce a mon coeur et j'aime toujours ne m'oubli pas mon cher .... Je t'envoie mon bisou chérie - mille bisous. " Alors que Brooke était mourant, il a demandé à ce qu'elle soit informée de sa mort et a dit: "Donnez-lui mon amour" (John Lehmann, Rupert Brooke: Sa vie et sa légende [Londres: Weidenfeld et Nicolson, 1980]: 109-10).

Elle ne reçut ce message que plusieurs années après… et n’eut connaissance d’aucun des poèmes écrits pour elle.

Biographie de Rupert BROOKE 

Rupert Brooke, né à Rugby le 3 août 1887, a étudié au King's College de Cambridge et s'est constitué un réseau de relations et d'amis au sein du groupe de Bloomington : James et Lytton Strachey, Geoffrey Keynes (frère cadet du brillant économiste), Virginia Woolf, … jeunes avides de liberté et déterminés à tourner le dos aux conformismes littéraires, intellectuels, moraux et sociaux de l'époque victorienne.

Après une profonde dépression, il voyage en Amérique du Nord puis dans l'océan Pacifique aux îles Hawai'i, aux Samoa, aux Fidji, en Nouvelle-Zélande, enfin à Tahiti où il passe les trois premiers mois de 1914. C'est là, semble-t-il qu'il s'approcha au plus près de l'idéal partagé avec ses amis du groupe de Bloomington : « Rupert Brooke, à son retour de Tahiti, disait sa haine des trams, des faux-cols, qui étaient pour lui les symboles de la civilisation ».

Rupert Brooke a écrit une quinzaine de poèmes où se reflète son aventure dans le Pacifique ; trois d'entre eux évoquent spécifiquement Tahiti et ses amours avec Ta'atamata — une idylle qui, dans l'esprit du poète, était destinée à ne trouver son plein épanouissement qu'ailleurs et au-delà de la mort :

C'est là-bas, Mamua, qu'un pays nous attend,
Un pays difficile à comprendre,
Un pays hors du temps, au-delà du soleil,
Ce Paradis où tous, un jour, ne font plus qu'un,
(…)
C'est là que, paraît-il, vivent les Éternels,
Tous ceux qui furent Bons, Beaux, Loyaux : immortels !

Poème Tiare Tahiti (version originale)

Mamua, when our laughter ends,

And hearts and bodies, brown as white,

Are dust about the doors of friends,

Or scent ablowing down the night,

Then, oh! then, the wise agree,

Comes our immortality.

Mamua, there waits a land

Hard for us to understand.

Out of time, beyond the sun,

All are one in Paradise,

You and Pupure are one,

And Taü, and the ungainly wise.

There the Eternals are, and there

The Good, the Lovely, and the True,

And Types, whose earthly copies were

The foolish broken things we knew;

There is the Face, whose ghosts we are;

The real, the never-setting Star;

And the Flower, of which we love

Faint and fading shadows here;

Never a tear, but only Grief;

Dance, but not the limbs that move;

Songs in Song shall disappear;

Instead of lovers, Love shall be;

For hearts, Immutability;

And there, on the Ideal Reef,

Thunders the Everlasting Sea!

And my laughter, and my pain,

Shall home to the Eternal Brain.

And all lovely things, they say,

Meet in Loveliness again;

Miri's laugh, Teipo's feet,

And the hands of Matua,

Stars and sunlight there shall meet

Coral's hues and rainbows there,

And Teüra's braided hair;

And with the starred tiare's white,

And white birds in the dark ravine,

And flamboyants ablaze at night,

And jewels, and evening's after-green,

And dawns of pearl and gold and red,

Mamua, your lovelier head!

And there'll no more be one who dreams

Under the ferns, of crumbling stuff,

Eyes of illusion, mouth that seems,

All time-entangled human love.

And you'll no longer swing and sway

Divinely down the scented shade,

Where feet to Ambulation fade,

And moons are lost in endless Day.

How shall we wind these wreaths of ours,

Where there are neither heads nor flowers?

Oh, Heaven's Heaven! -- but we'll be missing

The palms, and sunlight, and the south;

And there's an end, I think, of kissing,

When our mouths are one with Mouth. ...

Taü here, Mamua,

Crown the hair, and come away!

Hear the calling of the moon,

And the whispering scents that stray

About the idle warm lagoon.

Hasten, hand in human hand,

Down the dark, the flowered way,

Along the whiteness of the sand,

And in the water's soft caress,

Wash the mind of foolishness,

Mamua, until the day.

Spend the glittering moonlight there

Pursuing down the soundless deep

Limbs that gleam and shadowy hair,

Or floating lazy, half-asleep.

Dive and double and follow after,

Snare in flowers, and kiss, and call,

With lips that fade, and human laughter

And faces individual,

Well this side of Paradise! ....

There's little comfort in the wise.

Taatamata TAPOTOFARERANI & Michael FOGEL (29 mars 1880- 13 août 1958)

Plusieurs années après, la princesse Taatamata TAPOTOFARERANI rencontre en 1920 celui qui allait devenir son époux, mon arrière-grand-père, Michael (Mike) FOGEL...

Salt Lake Tribune Newspaper March 07, 1926 Page 67

William Alister MAC DONALD (1861-1956)

De Londres à Moorea

… William Alister MAC DONALD est mon autre arrière-grand-père… le père de ma grand-mère Avril TUERA MacDonald, l’épouse de Max FOGEL.

William Alister MAC DONALD a vécu sur ce bord de mer au panorama exceptionnel et où est érigée « Notre maison de la baie de Cook ».

Londres, par William Alister MacDonald
Baie de Cook, par William Alister MacDonald

Biographie : L'aquarelliste William Alister MacDonald est né en Ecosse, fils d'un ministre écossais de l'Eglise Libre. Il est passionné très jeune par le dessin. Dans les années 1880, il vit à Londres et peint des scènes de la ville et de la Tamise. Il expose à la Royal Academy et à la Royal Society of Britsh Artists. De 1902 à 1913, il voyage beaucoup, notamment en Sicile, en Hollande, à Venise, à Rome et à Tunis. En 1925, il fait sa première visite à Tahiti. Il résidera finalement plus d'une vingtaine d'années dans le Pacifique.

Les premières scènes de Londres seront publiées dans l'ouvrage «Watercolors of Old London» en 1942. Son travail est exposé à la Guildhall Art Gallery, à Londres, ainsi qu'au British Museum. Il meurt et est enterré à Paopao sur l'île de Moorea en 1956.

Iain MACDONALD, notre cousin, a écrit la première biographie de William Alister Macdonald, un livre magnifique que vous pouvez commander sur https://a.co/d/dLVZizY

Maison de William Alister MacDonald en 1952. Erigée exactement là où se trouve Notre maison de la Baie de Cook
Les enfants FOGEL. Danielle, Monique, Greta, Max & Jacqueline. Cook’s Bay 1950’s

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PK 8,5 côté mer Paopao, Paopao, Polynésie-Française

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